La biomasse forestière
Une alternative énergétique propre et renouvelable
Depuis plusieurs années, la préservation de l’environnement est devenue un enjeu majeur pour les producteurs d’énergie et la population. Les ressources épuisables posent déjà des défis de taille aux industriels et des alternatives aux énergies sales voient le jour en plus de résonner dans nos consciences. La biomasse forestière résiduelle, énergie « verte » s’il en est, fait partie de ces solutions prometteuses. Elle englobe tout ce qui n’est pas commercialisable dans la coupe du bois : branches, feuillage, houppiers, rameaux, certaines sections du tronc, etc. La combustion de cette biomasse permet de générer une énergie propre utilisable, entre autres, comme énergie thermique.
Ses avantages
L’utilisation de la biomasse forestière résiduelle comme ressource énergétique comporte des avantages non négligeables. Premièrement, son émission de gaz à effet de serre (GES) est 25 fois inférieure à celle du pétrole (0,12144 MT éq.CO2/Mtep contre 3,09883 MT éq.CO2/Mtep).
De plus, il ne faudrait que la moitié de la biomasse forestière résiduelle présente sur le sol canadien pour remplacer l’ensemble du propane et du mazout servant à la production de chaleur dans les bâtiments institutionnels et commerciaux, ainsi que dans l’industrie. Puisqu’il s’agit d’une ressource locale, notons que la pollution liée à son transport n’en serait que réduite.
Renouvelable par nature, puisque ses cendres fertilisent les terres, la biomasse forestière résiduelle est à même de réduire notre dépendance au pétrole sous bien des aspects.
Les conditions d’acceptabilité
Pour que cette ressource demeure une alternative de choix, il convient de respecter certaines normes et conditions :
- protéger la biodiversité et respecter la capacité de régénération des sols;
- réduire au maximum le délai de remboursement de la dette carbone en favorisant les sources de biomasse;
- maximiser les retombées locales en terme de création d’emplois;
- respecter les normes rigoureuses en vigueur pour ne pas nuire à la qualité de l’air.
À noter que les brûleurs et chaufferies à bois industriels permettant la combustion de cette biomasse respectent déjà les normes les plus sévères établies par le ministère de l’Environnement grâce à des technologies avancées.
Passer à la biomasse forestière, c’est payant!
Des subventions gouvernementales pour l’analyse et l’implantation de projets de conversion à la biomasse forestière sont offertes aux entreprises, institutions et municipalités qui s’engagent à réduire de façon mesurable et durable leur consommation de combustibles fossiles.
Voici les détails concernant l’aide financière accordée :
Volet Analyse |
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Catégories |
Calcul de l’aide / dépenses admissibles |
Maximum petits et moyens consommateurs |
Maximum grands consommateurs |
Étude de conversion |
50 % |
25 000 $ par site |
50 000 $ par site |
Étude d'approvisionnement en biomasse |
50 % |
25 000 $ par site |
50 000 $ par site |
Source : https://transitionenergetique.gouv.qc.ca/affaires/programmes/biomasse-forestiere-residuelle/aide-financiere
Volet Implantation Un maximum de 5 M$ en subventions peut être accordé |
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Catégories |
Calcul de l’aide / dépenses admissibles |
PRI min |
$/t |
Grands consommateurs
|
75 % 75 % |
1 an 3 ans |
50 125 |
Petits et moyens consommateurs
|
75 % 75 % |
1 an 3 ans |
125 125 |
Source : http://efficaciteenergetique.mrn.gouv.qc.ca/clientele-affaires/biomasse-forestiere/